samedi 17 novembre 2018

 "La Route de l'Ange".  
 Monte sant'Angelo (Italie) - Le Mont Saint Michel (France).


Notre vécu du "Camino", nous a très simplement amené à réfléchir à un nouveau cheminement. C'est fortuitement que nous avons découvert les différents itinéraires des Croisés, de l’Archevêque de Canterbury -Sigeric,  et de la route de l'Ange.
                                        Nous retenons la route de l'Ange.
La route de l'Ange est un très long cheminement de plus de deux mille kms, entre la mer Adriatique et la Manche, (le Mont sant'Angelo en Italie et le Mont Saint Michel en France) avec la traversée des Alpes au niveau du Montgenévre.
Il nous faut donc nous préparer. Dans un premier temps, il s'agit de préciser l’itinéraire et ses difficultés, par la recherche de guides. Récolter un maximum d'informations et déjà, s'imprégner de ce long cheminement. Nos vélos sont opérationnels, à la lumière de ce que nous avons effectué lors de St Jacques, nous savons ce que nous devons emporter (l'essentiel). Nous sommes à ce jour, quasiment prêts.
Notre pérégrination commencera véritablement à partir du Mont sant'Angelo. Le périple, en réalité aura pour point de départ Courçon, là nous démontrons en partie nos vélos pour les mettre dans des housses spéciales pour le voyage en avion. Nous rejoindrons en voiture louée l'aéroport de Paris Beauvais, voiture que nous abandonnerons à l’aéroport de Beauvais.
Puis, nos bagages (vélos) en soute nous embarquons pour Bari.
Bari, port de l'Adriatique, un des ports d'embarquements des Croisés vers la Terre Sainte, vers Jérusalem.
Arrivés à Bari, notre première occupation sera de récupérer nos vélos, puis de les remettre en état de marche.
Et enfin, après une visite de 2 jours de la ville de Bari, nous rejoindrons le Mont Sant'Angelo, distant d'environ 120 kms.
Et là, notre cheminement dit de "la Route de l'Ange" débutera.

samedi 10 novembre 2018

Samedi 10 Novembre 2018.

Le"Camino", voici un mot  que nous avons entendu de multiples fois , au cours de ce cheminement, étalé sur 28 jours. Saint Jacques de Compostelle s'est transformé dés notre entrée sur le sol espagnol. en Santiago del Compostella.
Santiago est alors devenu pour nous l'objectif réalisable. Nous avons traversé le Nord de l'Espagne de Ronceveaux à Santiago, avec des paysages très différents d'une province à l'autre, en visitant autant de magnifiques églises dans de petits villages, que les cathédrales des grandes villes, telles Pamplelune, Burgos, Leon, pour arriver à Santiago, le dimanche 20 Mai, jour de Pentecôte.
Ce qui est particulièrement fort, ce sont ces Pèlerins, extrêmement nombreux, qui marchent sur le Camino. Quel respect pour ces Pèlerins, qui avancent à leur rythme, qu'est ce qui les conduit à ce cheminement. Là, j'évoque essentiellement les Pèlerins qui effectuent ce Camino dans sa globalité, pour eux ce n'est non seulement une épreuve physique, mais bien évidemment la recherche d'une quelconque Vérité, ou bien la manifestation de leur Foi.
J'ai personnellement été fortement impressionné, mais très respectueux pour ces Pèlerins de tout âge, de toutes nationalités, de toutes catégories sociales.

Puis le dimanche 20 Mai, nous sommes arrivés, comme beaucoup de Pèlerins marcheurs, en fin de matinée, dans le cœur historique de Santiago, sur la Plaza del Obradoiro, face à la cathédrale.
Nous avons assisté à la messe des Pèlerins, jour de Pentecôte, nous pensions être fascinés par le "botafumeiro", cet encensoir géant, mais ce ne fut pas le cas.
La spiritualité était très forte lors de cette cérémonie, énormément de personnes à genoux, très recueillies.

Nous bénéficions d'un hébergement très proche de la cathédrale, et sur la rue qui y conduit.
dés le matin, en ouvrant les volets nous constatons que le cheminement se poursuit toujours.

Saint Jacques de Compostelle était notre objectif, mais avant d'envisager le retour, nous souhaitions nous rendre au Cap Fisterra. Mais là, nous avons effectué cette dernière étape en auto.
Ici, l'Homme ancien disparaît à cet endroit extrême, ou le soleil se couche pour renaître  de l'autre coté de la terre.

La cathédrale de Burgos.

L'entrée sur Santiago.

L’intérieur de la cathédrale St Jacques, avec le "botafumeiro".

La borne ultime du Cap Fisterra.

samedi 3 novembre 2018

Le 23 Avril 2018, 9 heures, après un rapide passage à la Mairie de Courçon où Madame le Maire Nadia Boireau, apposait le premier tampon sur nos crédencials vierges........


..........et un cheminement jalonné par l'Europe
Ces Pélerins, à la sortie de PONS, qui indiquent la direction......
Toujours le 2 Novembre,


Le Chemin de St Jacques, nous en parlions depuis bien longtemps, mais la difficulté c'était toujours la même, "la disponibilité". Personnellement, je n'envisageais pas de faire "le Camino" par tronçons successifs. Nous le faisions en entier ou nous ne le faisions pas. Le départ ne pouvait, ne devait se faire que de la Grande rue de Courçon. ce qui fut fait, une photo en témoigne. Ce fut le lundi 23 Avril 2018.
Mais auparavant que de temps en réflexions, en préparatifs.
Les Vélos: acquérir, puis installer les porte-bagages, les porte-sacoches, les sacoches devant, derrière;
des tendeurs, du matériel pour réparer (chambres a air, rustines, colle, démonte-pneu, une pompe), une deuxième batterie, et le chargeur pour l'assistance électrique.
et que mettre dans ces fameuses sacoches - du matériel de cuisine ( réchaud, casserole, poêle, assiettes, verres, couteaux, fourchettes, cuillères, des torchons). Et les Vêtements, une grande, très grande question. Bien sûr tout dépendra de la météo, et là il y a le regard pessimiste ou bien la culture de la pensée permanente positive, la PPP. (Et là, la question se reposera chaque fois que nous souhaiterons envisager un nouveau périple.) Équipements cyclistes, vêtements de pluie, vêtements chauds et vêtements d’été. Nous avons beaucoup appris sur cette question là, dorénavant nous serons beaucoup, beaucoup plus soft sur cette question.
Ne pas oublier les guides, et surtout des guides adéquats, définissant bien le trajet, l'itinéraire, avec un maximum d'indications sur les lieux, les distances, le profil du cheminement.
Ne pas se charger inutilement doit être la devise du voyageur-randonneur.
(Nous avons du abandonner chacun deux sacoches au prieuré de Cayac, nous sommes repartis allégés).

Nous sommes partis, après une nuit extrêmement difficile pour moi, due probablement à l’appréhension d'une telle expédition, nuit qui a failli faire reporter le départ. Nous nous étions fixés des étapes quotidiennes d'environ 60 kms, ce qui nous semblez réalisable, malgré tout notre barda.
Dans l’après midi nous arrivions à Aulnay de Saintonge, où là commençait véritablement notre cheminement. Mais il me faut le dire cette première journée, je l'ai passée avec la peur au ventre,. Pourquoi je n'en sais rien, puis arrivés à Aulnay, j'ai compris que nous y arriverions.
Les journées, donc les étapes se sont enchaînées sans trop de difficultés. Quelques incidents mineurs, mais dans un coin de notre tête il y avait un mot "Ronceveaux". Nous avions beaucoup entendu parler des difficultés du col de Ronceveaux et même moi qui faisait un peu le fier avec mon assistance électrique, je m’interrogeais sur ce fameux Ronceveaux.
Après une journée de quiétude à St Jean Pied de Port, nous avons défié par une matinée très fraîche et brumeuse Ronceveaux. Ce fut délicat, mais loin d’être impossible et pour nous, si nous avions passé Ronceveaux, la suite du parcours nous paraissait accessible.

Faire du vélo ainsi donne le temps de penser, de réfléchir, d'observer, de se questionner soi même. Cela est très intéressant. Tous ces monuments, Eglises, Croix, Cathédrales, Aménagement de villages et de Villes... que vous ne pouvez observer sans une certaine humilité, voir une prière, construit on se demande comment, compte tenu des difficultés que l'on connait aujourd'hui à construire ne serait ce qu'un cabanon. Quel respect pour ces gens qui ont réalisé tous cela au cours des siècles précédents. Que restera t il de ce 20 ème auquel nous avons  participé et du 21 ème. Il est vrai que ce que nous voyons chaque jour interpelle, nous sommes en quelques sorte spectateurs d'une Vie qui se déroule autour de nous. Nous nous déplaçons au travers de ces paysages, de ces lieux, de ces personnes qui sont toutes là, probablement à s'activer pour vivre, je n’espère pas que ce soit que pour survivre.
Mais en même temps elles construisent ou étoffent leur milieu, l'environnement dans lequel elles évoluent.
Et Nous spectateurs avides, nous observons, nous essayons de nous enrichir de ce que nous percevons.


vendredi 2 novembre 2018

Notre Ami du Prieuré de Cayac......... et Ronceveaux Nous l'avons fait.
le 2 Novembre 2018.
Création du Blog "La Vie Autrement".

        De très grandes difficultés pour la création de ce blog. Il faut réussir à s’intégrer dans ce dédale de questionnement. J’hésite, je ne sais ce qu'il faut mettre ou ne pas mettre. Difficultés pour trouver la photo qui correspond vraiment à ce que l'on souhaite exprimer.
Et puis , c'est quoi "La Vie Autrement".
Essayons de définir ce que cela peut exprimer et pourquoi vouloir le partager. Bien des fois je me pose cette question, la Retraite et La Vie Autrement, ou la Retraite est La Vie Autrement.
Jeune l'on ne se pose pas la question, le chemin est tracé, la Vie est tracée par la famille, le milieu, l'enseignement ainsi que par l'envie folle de vivre et d’échapper à la tutelle familiale, s'affirmer, être quelqu'un.
La vie se décompose toujours en de nombreuses facettes, familiales, professionnelles, et sociales. S’intégrer dans la société et y trouver sa place et prendre toute sa place, en essayant d’évoluer avec le monde qui nous entoure, réussir sa Vie. (nous y reviendrons).
Aujourd'hui, l'heure de la retraite est arrivée. Alors, il faut lui trouver une finalité. Bien évidemment, il y a tout ce que l'on aurait aimer faire et que la vie ne nous a pas permis de réaliser.
    Dans les grandes folies, il y avait Le Paris - Dakar, La traversée de l'Atlantique (La Route des Alizées), Le Chemin de St Jacques de Compostelle. La mort d'André Mainguet a tout bouleversé. Aujourd'hui Le Paris-Dakar, la traversée de l'Atlantique sont abandonnés.
Par contre la pratique du vélo, qui personnellement m'a été très bénéfique lors de mes deux lésions du myocarde (infarctus), par un réseau artériel bien développé, permet d'envisager de longues sorties vélo.
Cela fut le cas du Chemin de St Jacques effectué en vélo (à assistance électrique pour moi).
Nous y arrivons à l'objet de ce blog, c'est aussi d'essayer de faire partager le ressenti, la découverte de territoires, une vision différente du monde qui nous entoure.