samedi 9 décembre 2023

Cheminement du printemps 2022.

 Voilà, nous sommes en 2022, après deux années de Covid, ou nous avons été privé de périple conséquent, nous avons bien l'intention cette année de nous rattraper. Aussi nous prévoyons grand.

Dans la logique des choses nous partirions le 25 Avril 2022, le lendemain des présidentielles, le cheminement est prévu de longue date, il s'agit d'effectuer la Velofrancette, c'est à dire "La Rochelle - Ouistreham". Puis commencer à longer la Manche, pour rejoindre Roscoff, en passant par le Mont St Michel, Cancale, Cherbourg…, puis retour par la Vélodyssée (Roscoff - Courçon).

En utilisant bien évidemment nos vélos, nos sacoches et nos amis à découvrir d'Airbnb, ou de Booking.com, jusque-là nous n'avons jamais été vraiment déçus.

Voilà un périple qui s'est très bien déroulé entre Courçon et Ouistreham. Les premières étapes Simon s'est joint à Nous, jusqu'à Angers. Quelques difficultés aux abords de Parthenay, ce fut un peu plus physique.

Les filles, c'est à dire Julie et ses deux filles nous en également rejoint à Mayenne et nous avons poursuivi ensemble ce périple jusqu'à Ouistreham. Il y a eu des moments bien délicats entre Domfront en Poiraie et Condé sur Noireau.

Arrivés à Ouistreham, Nous avons poursuivi par la Vélo Maritime, les plages du débarquement, Sainte Mère l'Eglise, puis descente vers le Mont Saint Michel, puis Dinan. Puis se fut la Rance l'Ille, et enfin la Vilaine jusqu'à Redon, ou nous avons rejoint la Vélodyssée jusqu'à Nantes.

Un magnifique périple.

Quelle drôle d'idée.

 Nous sommes le samedi 9 décembre 2023, il pleut, le temps est doux, il y a du vent. l'esprit vagabonde. Quelle drôle d'idée j'ai eu "Faire construire une maison", à mon âge, enfin c'est fait, et finalement j'en suis très satisfait. Fin 2021, l'habitation du Puits Sainte Claire s'est vendue, il m'a fallu déménager. Pendant une année, j'ai vécu dans un gite, chez "Augustine" impasse de la fontaine. J'ai eu la possibilité d'acquérir un grand terrain pas très éloigné du bourg, terrain que j'ai dénommé "La Martinerie". L'année 2022 fut l'année de la réalisation du projet, nous avons pu emménager fin janvier 2023, tout n'était pas terminé, et l'on peut dire qu'à ce jour, je suis bien, nous sommes bien, des habitudes se prennent et l'on fait corps avec la maison, et progressivement l'on essaie de lui donner une âme. 

L'environnement est intéressant, la façade que j'affectionne est celle qui donne sur la terrasse, avec en perspective le potager, les plantations d'arbres et arbustes et la verdure. Je m'y sens bien et j'ai plaisir à lire face à cette vue, je suis bien, simplement bien.

Il y a toujours quelques aménagements à réaliser, ceux ci se feront dans le temps, c'est l'entrée par la rue de la minoterie et le cheminement pour arriver jusqu'à la maison, ainsi que le fleurissement de la terrasse qui me parait bien sèche........

A suivre.

mercredi 18 septembre 2019

2019, une nouvelle année se profile, pleine d’interrogations, voire d'inquiétudes.
Et pourtant, il nous faut vivre en harmonie avec notre milieu, notre environnement, notre quotidien.
Le Smartphone prend de plus en plus de place dans notre existence, il nous amène quasiment a ignorer ce ou ceux qui nous entourent. Parler, se parler de vive voix devient rare. Il est plus aisé d’échanger avec celles ou ceux qui sont très éloignés plutôt qu'avec ses propres voisins.
Nous vivons dans une autre époque.
Aussi, je crois bon, voir sain, de partir simplement, avec vélo et sacoches, et d'observer "Le Monde" et "La Vie"qui se déroule autour de nous et en nous, prenons le temps de la rétrospection, mais aussi de l'introspection.
Une vision de mon Père, me revient très souvent. je rentrais d'une matinée de retraite, en vue du renouvellement de ma Communion, et là, je voyais celui ci assis sur le rebord du "timbre", prés de l'écurie, courbé, il pleurait. Ton frère est mort, ILS l'ont tué, vas voir ta mère, Marie.
Le Monde venait de basculer pour nous Tous, plus rien ne serait comme avant.
Le silence envahissait la maison.
La famille, les Voisins, les Amis venaient, entraient, sortaient, essayaient de dire quelques mots de réconfort, mais rien n'y faisait. La Mort avait envahit notre maison, notre vie.
Je ne comprenais pas.
Quelques jours plus tard, nous recevions deux lettres, ou Henri écrivait "ne vous inquiétiez pas, tout va bien" .Horrible.
Son corps fut rapatrié d’Algérie, et inhumé deux mois plus tard.
Des flashs comme delà, il m'en survient très fréquemment.


Très souvent j'ai quelques images qui me reviennent. Une en particulier, lorsqu'un soir que je revenais du collège, (je prenais le car à Bouhet, et matin et soir, je faisais la route en vélo), Henri était venu au devant de moi, avec sa moto, je l'admirais et, nous sommes rentrés ensemble, moi sur mon vélo, accroché à son épaule. Ce n'était probablement pas prudent, mais quelles sensations, quel plaisir. Un moment extraordinaire, qui marque un esprit d'enfant.

Peu de souvenirs de cette vie au Gué d'Alleré persistent. C'est très décousu. Je revois le chai à vin où mon Père entreposait ses barriques de vin. Nous y allions y remplir les bouteilles pour les repas, il y avait toujours sur la table à manger une ou deux bouteilles de vin, même entre les repas, car très souvent dans la matinée, les Hommes venaient prendre un "casse-dalle" ou l’après midi un "tue-vers".
C'était impressionnant de les voir manger, ces différentes pâtissières avec ces énormes tartines de pain de cinq, et les discussions qui allaient avec, très fréquemment des histoires de chasse.

Flora et Clémence, ma grand mère maternelle et sa sœur, qui vivaient toujours avec nous, plus particulièrement après la mort de ma (notre) mère. Elles entretenaient la maison. Le matin elles allumaient la poellonne pour avoir de l'eau chaude, préparaient le café pour toute la journée, puis elles déjeunaient devant un grand bol de café avec beaucoup de chicorée. J'étais réveillé et l'écoute des différents bruits qui me parvenaient m'indiquer qu'il était le moment de descendre de ma chambre pour déjeuner. Un grand bol de chocolat "Poulain" avec des tartines de pain grillées soit devant le feu de la cheminée, soit sur la cuisinière, car tous cela était déjà en fonction.
La journée commençait dans la bonne humeur, puis les hommes et ma mère revenaient des écuries, et alors là, l'ambiance changeait. on parlait fort, s'établissait le travail de la journée.
Moi j'écoutais, j’enregistrais tout ce qui se disait.

samedi 17 novembre 2018

 "La Route de l'Ange".  
 Monte sant'Angelo (Italie) - Le Mont Saint Michel (France).


Notre vécu du "Camino", nous a très simplement amené à réfléchir à un nouveau cheminement. C'est fortuitement que nous avons découvert les différents itinéraires des Croisés, de l’Archevêque de Canterbury -Sigeric,  et de la route de l'Ange.
                                        Nous retenons la route de l'Ange.
La route de l'Ange est un très long cheminement de plus de deux mille kms, entre la mer Adriatique et la Manche, (le Mont sant'Angelo en Italie et le Mont Saint Michel en France) avec la traversée des Alpes au niveau du Montgenévre.
Il nous faut donc nous préparer. Dans un premier temps, il s'agit de préciser l’itinéraire et ses difficultés, par la recherche de guides. Récolter un maximum d'informations et déjà, s'imprégner de ce long cheminement. Nos vélos sont opérationnels, à la lumière de ce que nous avons effectué lors de St Jacques, nous savons ce que nous devons emporter (l'essentiel). Nous sommes à ce jour, quasiment prêts.
Notre pérégrination commencera véritablement à partir du Mont sant'Angelo. Le périple, en réalité aura pour point de départ Courçon, là nous démontrons en partie nos vélos pour les mettre dans des housses spéciales pour le voyage en avion. Nous rejoindrons en voiture louée l'aéroport de Paris Beauvais, voiture que nous abandonnerons à l’aéroport de Beauvais.
Puis, nos bagages (vélos) en soute nous embarquons pour Bari.
Bari, port de l'Adriatique, un des ports d'embarquements des Croisés vers la Terre Sainte, vers Jérusalem.
Arrivés à Bari, notre première occupation sera de récupérer nos vélos, puis de les remettre en état de marche.
Et enfin, après une visite de 2 jours de la ville de Bari, nous rejoindrons le Mont Sant'Angelo, distant d'environ 120 kms.
Et là, notre cheminement dit de "la Route de l'Ange" débutera.

samedi 10 novembre 2018

Samedi 10 Novembre 2018.

Le"Camino", voici un mot  que nous avons entendu de multiples fois , au cours de ce cheminement, étalé sur 28 jours. Saint Jacques de Compostelle s'est transformé dés notre entrée sur le sol espagnol. en Santiago del Compostella.
Santiago est alors devenu pour nous l'objectif réalisable. Nous avons traversé le Nord de l'Espagne de Ronceveaux à Santiago, avec des paysages très différents d'une province à l'autre, en visitant autant de magnifiques églises dans de petits villages, que les cathédrales des grandes villes, telles Pamplelune, Burgos, Leon, pour arriver à Santiago, le dimanche 20 Mai, jour de Pentecôte.
Ce qui est particulièrement fort, ce sont ces Pèlerins, extrêmement nombreux, qui marchent sur le Camino. Quel respect pour ces Pèlerins, qui avancent à leur rythme, qu'est ce qui les conduit à ce cheminement. Là, j'évoque essentiellement les Pèlerins qui effectuent ce Camino dans sa globalité, pour eux ce n'est non seulement une épreuve physique, mais bien évidemment la recherche d'une quelconque Vérité, ou bien la manifestation de leur Foi.
J'ai personnellement été fortement impressionné, mais très respectueux pour ces Pèlerins de tout âge, de toutes nationalités, de toutes catégories sociales.

Puis le dimanche 20 Mai, nous sommes arrivés, comme beaucoup de Pèlerins marcheurs, en fin de matinée, dans le cœur historique de Santiago, sur la Plaza del Obradoiro, face à la cathédrale.
Nous avons assisté à la messe des Pèlerins, jour de Pentecôte, nous pensions être fascinés par le "botafumeiro", cet encensoir géant, mais ce ne fut pas le cas.
La spiritualité était très forte lors de cette cérémonie, énormément de personnes à genoux, très recueillies.

Nous bénéficions d'un hébergement très proche de la cathédrale, et sur la rue qui y conduit.
dés le matin, en ouvrant les volets nous constatons que le cheminement se poursuit toujours.

Saint Jacques de Compostelle était notre objectif, mais avant d'envisager le retour, nous souhaitions nous rendre au Cap Fisterra. Mais là, nous avons effectué cette dernière étape en auto.
Ici, l'Homme ancien disparaît à cet endroit extrême, ou le soleil se couche pour renaître  de l'autre coté de la terre.

La cathédrale de Burgos.

L'entrée sur Santiago.

L’intérieur de la cathédrale St Jacques, avec le "botafumeiro".

La borne ultime du Cap Fisterra.

samedi 3 novembre 2018

Le 23 Avril 2018, 9 heures, après un rapide passage à la Mairie de Courçon où Madame le Maire Nadia Boireau, apposait le premier tampon sur nos crédencials vierges........


..........et un cheminement jalonné par l'Europe